Journal d'une enfant de [1]7 ans.

Il fait froid. Bien trop froid. J'ai les doigts gelés à toute heure de la journée. La fenêtre ouverte laissant le vend glacé entrer,  l'odeur du tabac froid embaumant la chambre. Je fume trop, ou pas assez, cela dépend de la subjectivité. Je suis dans les vapes, oui je crois que c'est ça. J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part. Je n'arrive pas accepter que je suis un de ces vieux souvenir qui trouble l'âme et que l'on préfère oublier, mais c'est surement mieux ainsi. Les gens m'énervent, m'insuportent. Viennent, repartent, viennent, repartent, ET PAF t'es toute seule, comme une idiote n'ayant pas vu un mensonge grand comme une montagne, plus grand encore que l'Everest. Je ne suis ni triste, ni heureuse. Je suis bien, je suis un fouillis à moi toute seule.

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Quand on connaît déjà beaucoup d’êtres humains, il semble que c’est presque un blasphème d’en inventer d’autres. "   E. Canetti.

              Connard

Regrets. Regrets d'une vie antérieur à six pieds sous terre. Il y a quelques mois j'étais "Ame`" 16 ans, trop hype tu vois t'as vus. Les rires, l'alcool à flot, la drogue omniprésente, la cigarette aux lèvres à toute heure de la journée, les soirées, les voyages à Paris, Lyon, et autre destinations se multipliaient et  rythmaient ma vie. J'avais Pierre L. Et Clément C., mes deux meilleurs amis, ceux que j'aimais par dessus tout. Je me souviens de Pierre, pleurant dans mes bras, et deux semaines plus tard, plus rien. Oui, c'était mon préféré celui à qui je n'hésitais pas à dire "Je t'aime" sincèrement sans me soucier des qu'en dirat-on. C'était mon meilleur ami. L'ami avec un grand A. Et Clément était l'autre, celui à qui j'aimais parler, aider, me confier. Je me suis longtemps mentie à leur pieds d'égalités. Et puis il y a eu ces pseudos mensonges. Il a fallut avouer, que je n'étais pas faites pour garder des amis.
Je regrette ces visages d'hier, qui me poignarde aujourd'hui sans que je ne les connaisse pour autant. Les gens d'aujourd'hui n'ont plus de vie, et se soucie bien trop de la votre. De vos faits et gestes, disent vous oublier, mais dans les faits, nous hantons toujours leur pensées. Ils se mentent, évoque notre sujet inconsciemment. Non, on n'oublie pas les gens qui ont compté pour nous.
Et par dessus tout je pensais pouvoir changer radicalement. Ce qui n'est pas le cas, Pierre L. avait raison, on ne change pas en un claquement de doigts. Mais après 7 mois je pense pouvoir déclarer que j'ai atteint un stade positif. Avoir évoluer, et non changer. On ne change pas d'un jour à l'autre: Je m'ennuie toujours des gens, de leurs pseudos problèmes, de leur misérable existence et leur hypocrisie,  je suis une garce narcissique et névrosée suffisante. Il faudra vivre avec. Et je dois dire que ma condition me convient. Il y a toujours Elisabeth F., Chloé C. Nathanaël G., Gaëlle C., Pierre B., Pierrick M. et certains autres. La vie n'est pas si nuageuse que j'aurais pût le croire.

Je m'appelle Amelie Juliette Bouchard, j'ai 17 ans, et j'existe.